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Par navis le 6 Janvier 2008 à 17:55
descriptif:
tu es née du fin fond d'un grenier, alimentée de harcellements, d'agressions et d'abandons, seule avec mon étoile je luttais nuit et jour contre tes fantômes inexplicables, petit à petit tu as préféree habiter mon corps que mon esprit, pour me détourner de la réalité.
tu m'as envahie, mais tu t'es enfouie, je t'ai oublié.
on s'est retrouvée un jour sans cris égard, tu m'as attaquée par surprise, sans défense, j'ai sombré, mais je suis partie du fond pour mieux remonter à la surface.
ensuite j'ai décidé de faire face, avec le peu j'y suis arrivée à long terme, j'ai renforcée peu à peu mes fragilités, il suffisait de te connaitre, d'aller à la source et t'apprivoiser. grâce au temps, à l'inconscient ... affronter la réalité c'est faire 70 % du travail !!
mais pour cela je dois remercier mes proches, mes amis, et les tiers personnes qui m'ont supportées, guidées, jamais je n'oublierais.
j'ai appris qu'il fallait d'abord s'aimer pour aimer les autres et pouvoir leur rendre et donner.il faut apprendre à s'oublier.
parfois encore tu essaye de me hanter, mais j'ai compris qui tu étais, plus forte des fois tu réussie mais de courte durée, ta fréquence diminue, mon esprit évolue, je fais force de la fragilité.
je me suis débarrassée de ma névrose, de ma dépression, j'aime le sommeil, et j'arrive mieux à aimer alors j'écris ceci en ce moment car je suis fragilisée, je veux me remémorer tout mes efforts, et ne pas perdre espoir, je veux croire en moi, et apprendre à encore mieux me maitriser, ne plus anticiper, mais pour cela il faut aussi que je prévienne au lieu de guérir !
un jour je ne serais plus lunatique, égoiste, je me raisonnerais même dans le fond, je patienterais et je positiverais même quand je ne contrôle pas tout. je veux changer de point de vue, et m'ouvrir encore plus. je n'aurais besoin que de moi même.
pour l'instant je veux juste mes partielles, et voir mon chéri ! lol
et voilà, c'est l'histoire d'apprendre à aimer la vie, la voir comme une amie et non une ennemie !
pour ceux qui perdent espoir ... mon histoire n'est pas si noir, il y a pire mais dedans on ne le voit pas.
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Par navis le 4 Janvier 2008 à 20:09cogito ergo sum
je pense donc je suis.
c'est la seule chose dont on ne peut douter, c'est l'ultime vérité.
mais que suis-je ?
un doute, une pensée infinie ? juste une poussière d'étoile réfléchie.
un moi englobé dans un tout ? juste une marionnette qui choisit.
où est le doute ? où est la vérité ?
ne faut t-il pas un juste milieu pour les rapprocher ? les deux sont opposés.
peut-on se rapproché du vrai en doutant, savoir sans doutes ?
l'un est là pour commencer, l'autre pour conclure, il faut d'abord apprendre à douter et par expérience prendre confiance pour choisir et avancé, ouvrir un maximum de portes vers la vérité.
mais qu'est ce que la vérité ?
un savoir global et certain exempté de subjectivité et d'humanité, c'est la stabilité instable du monde, ce qui se cache derrière, comme un pilier pour soulever le monde progressant.
elle est là pour nous rappeler nos objectifs premier et nous aider à s'en rapprocher.
elle n'est pas palpable, muable elle nous retrouve dans la sérénité, faut-il ensuite savoir la regardé et l'utilisé.
on devrait tous la puiser pour chacun avancer dans une direction approprié qui reconstruirait l'humanité, mais c'est oublier regrets, doute et histoire, passé qui construit et détruit à la fois.
on préfère se contenté du pouvoir et de la richesse, bonheurs approximatifs plus à porter de nos mains. l'homme travaille de dur labeur pour un bonheur alors qui suffit qu'il s'écoute pour s'apercevoir que l'or c'est lui, la nature, la vie.
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Par navis le 4 Janvier 2008 à 12:09Petit amour aux ailes étranges
Tu voles autour de moi tel un ange
Tu veilles de loin prévenant berger
Comme l'étoile que je regarde au coucher
Goutte à goutte, tu remplis mon coeur
Que je puise en quête de Bonheur
Je plonge en toi à travers ta voix
Et te découvre une âme aux éclats
Curieuse, rêveuse, téméraire, prête à s'ouvrir
Pareille à une fleur pour s'épanouir
Tu es comme des petites notes de musique bohémienne
Qui glisseraient dans le lit de mes veines
Ton amour dans mon coeur est l'écho d'un grelot
Comme le déclare si bien le dit Cyrano
Tu n'es pas parfait quelle aubaine
Il n'en fallait pas plus pour que je t'aime
Voilà c'est dit j'en rougis malheureuse
Tout en finissant sur le mot "heureuse"
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Par navis le 4 Janvier 2008 à 11:55On se retrouvera...
Ce soir, à l'heure où les chats sortent,
Je marchais dans le Noir, j'ouvris une porte,
Celle de ta chambre où mon Amour pleura,
Mon c½ur se souleva et devînt Ambre,
Ton âme s'était consumée,
Tu avais fini de jouer tes dés,
Le chien, animal fidèle,
Avait aboyé jusqu'à la mort,
Faisant fuir les hirondelles, dehors...
La suite de ta vie, elle était en moi,
La suite de toi, elle était dans mes poésies,
Ce matin, à l'heure de la fine rosée,
Ton souvenir s'éteint, je t'ai oublié,
Où sont passés les jours à te regretter ?
Où sont passées mes ½uvres enlarmées ?
Je t'avais vu perdre un combat,
Le mien, ça y est j'ai fait une croix,
Il est dur de vivre sans toi,
Je ne m'en sied toujours pas,
Mais, ici, on ne choisit pas,
On doit avancer à grands pas,
A grands pas devant soi,
Ce midi, à l'heure où la lumière est au zénith,
Mon âme hésite à prendre le couloir de l'infini,
J'ai rendez-vous avec la Grande Faucheuse,
Car ma vie devient creuse,
J'ai rendez-vous avec toi,
Tel est notre plus beau choix,
Là, au-dessus des flots,
Loin de tous ses Salauds,
On se retrouvera,
On cherchera nos auras,
Et on s'endormira...
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Par navis le 4 Janvier 2008 à 11:41par une nuit de pleine lune, à l'heure du crime
ton ombre se devine en haut des cimes
furtive, rampante, elle se rapproche mouvante
sous ma fenêtre où règne l'épouvante
tu hantes les rêves de mon repos
la buée se forme sur le carreau
le vent souffle annonçant ton arrivée
soudain silence, tu te poses ailé
ma pièce se fond dans tes ténèbres
tes yeux perçants me pénètrent
d'un regard flamboyant de ardeur
tu me brules déjà le coeur
tu glisses peu à peu jusqu'à mon chevet
et caresses mon corps aux aguets
tu déposes sur mes lèvres un baiser
et découvres mon cou pour me mordiller
happant mon âme de tes crocs
tu me donnes la tienne par delà les mots
tu suces longuement mon sang
apaisé ton corps glacé se réchauffe lentement
tu le colles doucement contre le mien
allant venant comme un félin
mes cris te bercent et composent une cadence
nous formons à deux une danse en transe
au moment de l'ultime jouissance
tu m'enlaces et reprends aisance
tu me souris, prince des nuits
et frôles mes cheveux couleurs rubis
tu quittes mon nid et déploies tes ailes
et deviens alors mon hirondelle
tu me donnes un dernier baiser tristement
relâchant ma main aimante délicatement
tu longes mon lit et t'ouvres à la brise
je replonge dans mes songes, éprise
un dernier regard en guise d'adieu
et tu retournes dans les cieux
tu n'est plus qu'un beau souvenir
qui nourrit mes rêves à venir
il était une fois un vampire
qui aimait une reine et son empire
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